Racines | ||
Tant l’acidification que l’apport d’azote se traduisent négativement
sur la croissance des racines. On constate un enracinement plus
superficiel dans des sols pauvres en bases, ce qui peut avoir une
incidence négative sur la stabilité des arbres. Ainsi a-t-on relevé
dans le hêtre un taux de volis 4,8 fois plus élevé sur des sols pauvres
en bases qu’ailleurs. Cette proportion s’élève à 3,6 pour l’épicéa.
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La profondeur d’enracinement est inférieure sur sol pauvre en bases et compacté. | ||
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Dégâts de Lothar sur une surface d’observation permanente. | |
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La proportion de volis de hêtre et d’épicéa augmente fortement là où la saturation en bases est faible. | ||
Les racines fines et le chevelu essentiellement responsables de l’absorption de l’eau et des éléments nutritifs réagissent de façon particulièrement sensible à l’acidification. Ainsi des jeunes hêtres présentaient une croissance des racines fines de 17% inférieure en terrain pauvres en bases. La part des racines adventives y était simultanément fortement accrue. | ||
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Chez le hêtre, la part relative des racines fines d’un diamètre < 0,25 mm était nettement plus courte (à gauche) tandis que les plantes avec des racines adventives augmentaient (à droite). | ||
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Racines fines chez le hêtre | |
Les apports d'azote influencent aussi les racines. L'allongement des radicelles est diminué en fonction de l'augmentation des dépôts azotés. | ||
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L'allongement des radicelles des jeunes hêtres diminuait en fonction de l'augmentation des dépôts azotés (modélisés). | |